Jeremiah Johnson (1972) * * * *

Robert Redford est sans conteste l’acteur fétiche de Sydney Pollack, puisque ce dernier le dirigera à 7 reprises (le plus connu étant probablement Les 3 jours du condor). Pour Jeremiah Johnson, il s’agit de leur deuxième collaboration, en 1972.

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Le film s’inspire de l’histoire vraie de Jeremiah Johnson, aussi appelé Johnson le-mangeur-de-foie, lors de sa vie de trappiste (ou mountain man). Ancien militaire ayant déserté, Jeremiah Johnson décide de fuir la civilisation et la compagnie des hommes pour devenir trappeur-chasseur dans les montagnes rocheuses (cordillère américaine aux USA et Canada) en 1846.

 

Le véritable Jeremiah Johnson

Jérémiah et son ami « Griffe d’ours »

N’ayant aucune expérience de cette vie rude et mal préparé, il aura la chance de faire la connaissance de Griffe d’Ours, un vieil ermite chassant le grizzli, qui lui apprendra le métier de trappeur et, également, certaines coutumes indiennes.

 

De là, sur son parcours, il va notamment adopter un jeune garçon, Caleb. Et pour avoir tué des ennemis de la tribu des Têtes Plates, le chef offrira à Johnson sa fille en mariage, Swan.

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Après ce mariage forcé, Jeremiah, Swan et Caleb errent, jusqu’à trouver un endroit où s’installer. Ils construisent une maison et petit à petit, les rapports entre eux s’améliorent et ils fondent une vraie famille.

 

Jeremiah est ami avec la tribu des « Têtes plates »

D’abord méfiants l’un envers l’autre…

ils finissent par tomber amoureux…

 

 

et vivent heureux.

Ils construisent une maison…

La vie s’écoule paisiblement jusqu’au jour où Swan et Caleb sont tués par la tribu des Corbeaux.

 

 

 

La tribu des Corbeaux ayant tué sa famille, Jeremiah va entrer en vendetta contre eux… pendant 20 ans…

Fini les jours heureux, Johnson va se lancer dans une guerre personnelle et impitoyable contre les Corbeaux, et on lui donnera le surnom de Johnson le-mangeur-de-foie. J’ai évité de trop spolier jusqu’ici tout comme la raison de son surnom et pour la suite, je vous la laisse découvrir, mais sachez que cela se termine plutôt bien, comme dans l’histoire vraie.

 

Le film s’arrête là, mais que devint le vrai Jeremiah Johnson?

 

Après avoir été trappeur pendant plus de 20 ans, il réintégrera la société, tout d’abord dans un régiment de cavalerie, puis comme shérif adjoint et enfin marshal. Il mourra en 1900, à l’âge de 76 ans.

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Ce que l’on retient de ce film, outre son message écolo, c’est qu’avec Little Big Man, c’est un des premiers films américains où les indiens sont traités correctement (fini ces films haineux où John Wayne tue les méchants indiens qui persécutent les colons).

 

De plus, c’est un faux western, c’est à dire que les codes du western, affrontements avec les indiens, duels de cowboys, etc… ne sont pas présents. Faux western peut-être, mais un vrai bon film.

 

Le rythme du film, lent, pourra en rebuter certains, mais je ne l’ai pas du tout trouvé chiant! Au contraire, le film laisse la place à l’introspection et à la contemplation. A ce propos, les paysages de l’Utah sont somptueux et Sydney Pollack les a très bien mis en valeur dans le métrage.

 

Quant à Robert Redford, son interprétation est encore une fois pleine de justesse, il porte le film sur ses épaules.

 

En bref, un film qui vieillit bien (1972), écolo, très belle photo, réaliste, qui devrait plaire à ceux qui ont apprécié The revenant (la vie des trappeurs à l’époque) et surtout Into the wild (qui y ressemble et est également une histoire vraie).

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Hidalgo

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 Extraits vidéo:

 

Les premières minutes du film et où Jeremiah décide de fuir la civilisation. De somptueux paysages…

Extrait: ils construisent leur maison

 

Jeremiah Johnson

 

Sortie:                                 1972

Durée :                                108 minutes

Genre :                                western, histoire vraie

Pays:                                   USA

Réalisation :                        Sydney Pollack

Production :                         Joe Wizan

Scénario :                            John Milius et Edward Anhalt, d’après les romans Mountain Man et Crow Killer

Studio de production:   Warner Bros.

Acteurs principaux:              Robert Redford (Jeremiah Johnson), Will Geer (Bear Claw), Stephan Gierasch (Del Gue), Josh Albee (Caleb), Delle Bolton (Swan)

 

Budget :                                3,1 millions de dollars

Recettes US:                       44,7 millions de dollars

 

Récompense

Western Heritage Awards 1972: meilleur film

 

Nomination

Festival de Cannes 1972: en compétition officielle pour la Palme d’or

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