Jumanji, bienvenue dans la jungle (2017) * * * *

Merci OCS ! Durant les fêtes de noël 2018, OCS diffusa le remake de Jumanji. Honnêtement, faire un remake 22 ans après l’original, et au vu d’une bande-annonce (tv de 15 secs) très « action » et Dwayne « The rock » Johnson dans le rôle principal, cela ne m’avait pas tenté. Rien d’autre à la télé, je regarde et, bonne surprise !

 

Déjà, le Jumanji de 2017 n’est pas un remake. Il est dans la continuité de l’original, avec quelques références au premier film (même si les 2 histoires ne sont pas liées). Il a été réimaginé et mis au goût du jour. C’est plutôt intelligent, cela permet de proposer quelque chose de différent, sans dénaturer l’original. Fini le jeu de société du premier film. Cette fois-ci, l’univers se passe dans un jeu vidéo.

 

La partie va commencer…

Le film commence exactement là où se terminait le premier. On est en 1996, et dans le sable, sur une plage, quelqu’un trouve Jumanji. Chez lui, il l’ouvre et « Ohh, c’est qu’un jeu de société » et il le referme, pour continuer sa partie sur un jeu vidéo. Le soir, la boîte émet une lumière et Jumanji s’est transformé en console de jeu avec ledit jeu. Il la branche, et est aspiré dans le jeu !

 

En 2017, 4 lycéens sont collés en retenue pour divers motifs. En devant débarrasser une vieille pièce, ils retrouvent la console de jeu avec Jumanji et décident de le lancer. Ils choisissent chacun un personnage dans le jeu… et sont aspirés dedans !!!

 

A partir de là, le film se déroule un peu comme dans un jeu vidéo. Certains personnages sont des pnj (c’est-à-dire qu’il n’interagisse que sur des choses bien précises, quitte à répéter 10 fois la même phrase), on a une cinématique pour expliquer l’histoire, ils doivent passer des épreuves assimilés à des niveaux, chaque personnage dispose de 3 vies, chacun a des capacités spéciales et des défauts, etc…

 

Sheldon va perdre dans quelques secondes sa 1re vie…

Bravestone en perd son puissant regard de tombeur…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au fait, je n’ai toujours pas parlé du jeu Jumanji alors qu’il occupe 75% du film. Ils se retrouvent projetés dans la jungle, et pour pouvoir retourner dans le monde réel, vont devoir remettre une émeraude dans l’œil d’une énorme statue de jaguar en pleine jungle et crier  « Jumanji ». Mais, Russel Van Pelt (Bobby Cannavale), veut la récupérer à tout prix, et envoie son armée, ainsi que des animaux (le pouvoir de l’émeraude lui permet d’en contrôler). Pour pouvoir y arriver ils vont devoir compter les uns sur les autres et sur leur compétences en commun pour gagner…

 

A propos des personnages, il est assez drôle de parler d’eux et de leur avatar, car à chaque fois, il est à chaque fois diamétralement opposé. Peut-être aussi une petite critique envers les faux profils sur internet (troll ou charmant sur le net, mais minus ou pervers dans la vraie vie ?). Donc, pour les personnages :

 

Spencer (Alex Wolfe) est un geek chétif hypocondriaque, qui a peur de la nature et n’a pas de succès avec les filles.

Dans le jeu, il devient le Dr Smolder Bravestone (Dwayne Johnson), une armoire à glace qui n’a aucun défaut,  est spécialiste de la course, du combat, du boomerang et avec un « puissant regard de tombeur ».

 

Fridge (Ser’Darius Blain) est un afro-américain, joueur de foot américain, qui a du succès avec les filles, mais demande à Spencer de lui rédiger ses exposés.

Son avatar est Franklin « Mouse » Finbar (Kevin Hart), un zoologiste qui transporte les armes et « valet » de Bravestone. Il est tout petit, et comme défauts est très lent et craint les cakes (oui, oui !).

 

Martha (Morgan Turner) est une fille introvertie, un poil rebelle, féministe, et qui peut-être cash dans ses propos.

Dans le jeu, elle devient Ruby Roundhouse (Karen Gillan), une experte du combat et du « danse combat », avec une tenue à la Lara Croft, qui ne craint que le poison.

 

Et enfin Bethany (Madison Iseman), la bombasse nombriliste accro à son mobile, le genre princesse « pétasse » qui à l’habitude d’avoir les hommes à ses pieds.

Son avatar n’est autre que le professeur Sheldon Oberon (Jack Black !), un cartographe / archéologue / paléontologue qui a comme défaut son endurance.

 

L’équipe au complet, les originaux (en médaillon) et leur avatar…

 

Ceux qui ont bien regardé la photo me diront « Hé, mais ils sont 5 dessus ! ». Vous vous rappelez de l’homme aspiré dans le jeu au début du film ? Et qu’ils ne pouvaient pas choisir l’aviateur dans les personnages du jeu? Et oui, c’est lui !

 

Alors certes, la partie action est bien présente, mais pas autant que la bande-annonce télé le laissait supposer. On est plus dans un film d’aventure. Mais l’humour est également présent, et c’est plutôt réussi. Comme l’histoire se déroule dans un jeu vidéo, tout est exagéré, mais au deuxième degré.

 

Bravestone lance un boomerang (un de ses points forts), rate les cibles, mais 20 secondes plus tard, le boomerang revient et tue 4 motards. Ou alors quand il frappe, les mecs se projetés à plusieurs mètres ou dans les airs. Sans oublier son fameux regard de tombeur…

 

Ruby, ou l’art de la séduction…

Une de mes scènes préférés, c’est quand ils doivent pénétrer dans un hangar pour voler un hélicoptère. Ils envoient Ruby charmer les gardes, après une « formation » de Sheldon (on rappelle qu’il s’agit en fait de Bethany, experte en la matière). Rappelons que Ruby (Matha) est introvertie et n’a aucune expérience. Bref, Ruby s’y rend, mais foire tellement son « mode séduction » que cela en devient hilarant. Bon, ça ne marche pas, on va passer au « danse combat », la spécialité de Ruby, et là, elle leur en met « plinlageul », sur la musique « Baby I love your way » de Big mountain, ce qui rend la partie baston également très drôle, car inadaptée.

 

Cours Forrest…euh… Franklin!

Ex-catcheur, ça aide…

Une grande partie de l’humour repose sur l’exagération des situations, tout en ne se prenant pas au sérieux. En gros, là où les Fast and furious deviennent ridicules tellement c’est too much en mode sérieux. Ici, c’est délibérément au deuxième degré, on rit parce que c’est drôle, pas parce que c’est nanar.

 

Tous ont leurs moments comiques. Bravestone, terrifié par un écureuil, Finbar qui explose en mangeant un cake, Ruby qui se plaint d’être vêtue trop court ou encore Sheldon qui demande comment pisser avec un pénis (rappelons que c’est Béthany), et impressionnée par la suite. On aura également l’un des pires bisous de l’histoire du cinéma entre Bravestone et Ruby (ils embrassent pour la première fois).

 

Ruby en mode « choisi ton dentier »…

En bref, alors que je pensais regarder le film en mode « Y’a rien d’autre ce soir, on verra bien », ben j’ai passé un bon moment. Il n’est certes pas l’original (qui est plus « enfantin »), mais on passe un bon moment.

 

On rigole pas mal, c’est rythmé, les effets spéciaux sont réussis et pas intrusifs (le film a été tourné à Hawaii en décors naturels), les acteurs s’en sortent bien. Pour qui veut voir un film divertissant et sans prise de tête.

 

Le film a fait un carton au box-office (rapportant plus de 950 millions de dollars, soit 10x son budget) et au vu du succès public et critique, un Jumanji 3 est en préparation.

 

On ne sait pas grand-chose du projet, si ce n’est qu’il se déroulera de nouveau dans un jeu vidéo, le casting « jungle » sera préservé et qu’il y aura des références par rapport aux 2 premiers films. Sera-t-il du même niveau que ce dernier ? Réponse fin 2019-début 2020 !!!

 

Hidalgo

 

Extraits vidéo:

Bande-annonce (vf)

Extrait: les motards débarquent… (vf)

 

Jumanji, bienvenue dans la jungle (version 2017)

 

Sortie:                                        2017

Durée:                                        119 minutes

Genre:                                        Aventure

 

Pays:                                           USA

 

Réalisation :                               Jake Kasdan

Production :                                Ted Field, William Teitler, Matthew Tolmach et Mike Weber

Distribution :                               Columbia Pictures

Scénario :                                   Zach Helm, Chris McKenna, Jeff Pinkner, Scott Rosenberg et Erik Sommers (seulement 5 ???), d’après Jumanji de Chris Van Allsburg

Acteurs principaux:                    Dwayne Johnson (Dr Smolder Bravestone/Spencer), Jack Black (professeur Shelly Oberon/Bethany), Kevin Hart (Franklin Finbar/Fridge), Karen Gillan (Ruby Roundhouse/Martha)

 

Budget :                                      90 000 000 $

Recettes:                                    967 millions de dollars

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